Sherry, fruité. Pommes, fruits secs, toffee, lavande, cire d’abeille, noix fraîches.. Surnommée « Scotland’s little gem », Edradour a peut-être perdu le titre de la plus petite distillerie d’Ecosse, elle n’en reste pas moins la plus attachante. Nichée dans les collines des Highlands écossais, elle tient son nom du gaélique « entre deux eaux », faisant référence aux deux rivières enserrant les bâtiments aux murs de chaux blanche et aux portes rouges. Que ce soit par le style singulier de ses whiskies, son passé trouble avec la mafia américaine durant la Prohibition, ou la personnalité de son propriétaire, tout est fait pour que l’on se prenne d’affection pour cette distillerie qui a su conserver toute son authenticité depuis le XIXe siècle.Édition originale du single malt d’Edradour, cette version de 10 ans d’âge a considérablement évolué depuis le rachat de la distillerie par Andrew Symington en 2002. Assemblage d’un petit lot de fûts de sherry butt de premier et de second remplissage, elle arbore une belle couleur acajou et dévoile à la dégustation un profil gourmand, porté par des notes douces et fruitées. La distillerie d'Edradour est avant tout reconnue pour le style singulier de son single malt qui s'exporte à travers le monde entier. Andrew Symington, propriétaire de la distillerie, s'est notamment lancé dans des affinages spécifiques toujours plus originaux les uns que les autres (Bourgogne, Chardonnay, Châteauneuf-du-Pape, Madère, Moscatel, Porto, Sassicaia, Tokaji, etc), et les nouvelles expressions ont révolutionné l'image quelque peu surannée. Sous la houlette de Iain Henderson, ancien directeur de Laphroaig, Edradour a commencé à produire depuis fin 2002 un second single malt très tourbé baptisé Ballechin, du nom d'une ancienne distillerie de la région.