Château de Merande

 

Arbin était jadis situé sur la voie romaine reliant Vienne à Rome…

Déjà au IIème siècle, Arbin était entouré de vignes, comme le prouve un des motifs de la luxueuse villa gallo-romaine découverte en 1870 dans le sous-sol de notre domaine.

Le nom d’Arbin viendrait d’Albinus, personnage illustre, ancien sous procurateur de Lusitanie.

Cultivé ensuite par les moines du prieuré d’Arbin dépendant de Cluny puis par les Chartreux, le vignoble s’étendait avant la crise du phylloxéra sur plus de 200 hectares.

Actuellement, seuls les coteaux entre 250 et 350 mètres sont complantés. Les hautes côtes restent en friche et on peut voir de loin leurs terrasses à demi dissimulées par les cornouillers sanguins.

Sept hectares sont réservés à la Mondeuse dont certaines vieilles vignes de plus d’un demi-siècle produisent en quantité limitée un vin qui exprime toute la richesse et la typicité du Cru ARBIN.

Deux hectares sont plantés en Roussanne au pied du Rocher « le Grand Blanc », l’autre grand terroir du Bergeron.

Un hectare et demi, sur les moraines glaciaires de Mérande, est planté en Altesse et produit la Roussette de Savoie, le Grand Vin Blanc de la Savoie, Gamay et Jacquère se partagent les quelques dizaines d’ares restants.

Depuis 2000, le vignoble s’agrandit avec la remise en culture d’anciens coteaux parmi les plus prestigieux du Cru comme « le Paradis » et « les Terrasses de Lourdens » et il est devenu en quelques années la première exploitation de l’appellation.

Depuis 2001, les chais rénovés sont installés au Château de Mérande, demeure d’exception et emblème, s'il en est, le plus représentatif de notre histoire locale.

Notre famille a les pieds ancrés dans la vigne depuis des générations :

Nos ancêtres la cultivaient déjà dans les Abymes dus à l’éboulement du Mont Granier en 1248. Venus s’établir dans la Combe de Savoie, à Arbin, la génération de nos parents a pu accéder, à force de sueur, à la création puis au développement de la propriété.

Aujourd’hui, ne pouvant assumer tout le travail de la propriété, André et Daniel Genoux ont  ouvert leur GAEC à un nouvel associé: "Après des années de recherche, nous avons rencontré Yann, qui fort d’une expérience dans différents vignobles, est un amoureux de la terre et c’est avec plaisir que nous partageons nos idéaux, sa jeunesse offrant la pérennité à notre exploitation".

 

 

Des méthodes naturelles à la biodynamie.

Depuis des générations, nos anciens travaillaient dans la plus pure tradition du respect de la Terre.

En 50 ans, la Chimie a fragilisé la vigne et affaibli ses défenses immunitaires.

Forts d'une observation permanente, nous avons préservé un environnement naturel

exceptionnel (terrasses, haies et bosquets) et développons une conduite de protection et de soins sans désherbants et autres pesticides.

Nous ne nous étions pas revendiqués "BIO" l'étant par nature. Depuis 2009, nous avons demandé à "ECOCERT" la certification de nos pratiques et évoluons vers la Biodynamie, véritable méthode de soin de la terre considérée comme un être vivant reliée au cosmos.

Parmi nos pratiques « BIO » :

la valorisation du sol et de la plante par des préparations de type végétal, minéral ou animal,

leur application à des moments précis en fonction du cycle de la vigne et en rapport avec un calendrier lunaire et planétaire,

le travail du sol et le retour à la traction animale.

 

IntRouvAble !

La page que vous avez demandé a disparu ou n’existe pas.
Toutes nos excuses pour ce désagrément.